Rencontre annuelle de la confédération des associations nationales des anciens élèves
Maryvonne Le Brignonen et Frédéric Rauser ont tous deux participé à la rencontre annuelle de la confédération des associations nationales des anciens élèves de l'Ena et de l'INSP. Le ministre Stanislas Guerini a ouvert les débats à distance, aux côtés du président de la confédération Richard Perron, de Daniel Keller, président de l'association SERVIR - Alumni de l'ENA et de l'INSP, et d'Isabelle Lacroix, vice-doyenne au développement et aux relations internationales de l'Université de Sherbrooke.
Avec le soutien du Consul général de France à Québec et de la Consule générale de France à Montréal, cette visite au Québec aura également été l'occasion de rencontrer les représentants de 5 universités et écoles. De riches projets de coopération sont envisagés, notamment dans le domaine de la recherche et de la formation continue : l'université McGill, l'université de Montréal, l'université de Sherbrooke, l'École nationale d'administration publique (ENAP) et l'Institut de la diplomatie du Québec.
Échanges avec le réseau des anciens élèves
Au programme : présentation des grands défis des administrations publiques et réflexion collective
En octobre 2021, lors de la précédente rencontre annuelle, le Québec a été élu à l’unanimité à la présidence de la confédération des associations nationales des anciens élèves de l'Ena et de l'INSP pour l’année 2021-2022. Les représentants des 45 associations nationales se sont donc rassemblés cette année à Québec, Longueuil et Montréal, du 13 au 15 octobre, sur l’invitation de Richard Perron, président de l’association québécoise des anciens élèves de l’Ena (AquaEna) et président de la confédération.
Elle regroupe 45 associations nationales des anciens élèves avec plus de 3 800 anciens élèves étrangers issus de 137 pays.
Les participants de cette assemblée générale ont pris part à plusieurs colloques autour de sujets d'actualité tels que : la cybersécurité, les technologies quantiques, la parité femme-homme et la gestion des changements climatiques.
Coopération académique avec le Québec
Une visite marquée par la volonté de renforcer le rayonnement de l'Institut à l'international, notamment en Amérique du Nord
L'assemblée générale de la confédération s’inscrit dans une volonté plus générale du Québec de relancer la coopération avec la France. Elle intervient en effet à un moment clé des échanges Québec-France : 2023 sera l’année de l’innovation franco-québécoise (AIFQ). Elle devrait voir se tenir la prochaine rencontre alternée des premiers ministres France-Québec (RAPM), initialement prévue en 2022, mais repoussée suite à la pandémie. Ces deux événements pourraient notamment être l’occasion de signer ou prolonger des accords de coopération.
Instaurées en 1977, les rencontres alternées des premiers ministres (RAPM) permettent de fortifier les relations franco-québécoises et d'établir les grandes orientations et le cadre de travail dans la poursuite d’actions communes notamment en matière économique, sociale environnementale, et culturelle.
La dynamisation des échanges avec le Québec représente une opportunité pour l’Institut national du service public (INSP). En effet, l’un de ses objectifs est de développer de nouveaux partenariats avec de grandes universités dans le monde et de s’associer à des réseaux académiques internationaux. Ainsi, si l’Institut compte déjà 104 anciens élèves québécois issus des cycles internationaux, de nouveaux projets sont envisagés, notamment dans le domaine de la formation continue et de la recherche à travers l’accueil d’enseignants-chercheurs d’universités partenaires, la publication d’articles et l’organisation de conférences et de séminaires internationaux communs.
Au cours de son séjour, Maryvonne Le Brignonen a rencontré 5 établissements de renom et partenaires potentiels. Les échanges se sont révélés très fructueux :
- L'université McGill, l’une des plus anciennes universités du Canada et la plus grande université du Québec, classée au 27e rang mondial. Elle compte 12 prix Nobel, 3 Premiers ministres canadiens dont Justin Trudeau et 4 chefs d’Etats étrangers parmi ses diplômés. Elle accueille la population étudiante la plus diversifiée de toutes les universités canadiennes. Ses étudiants sont originaires de plus de 150 pays ;
- L’université de Montréal, la plus importante dans tout le monde francophone pour le nombre d'étudiants ainsi que pour la recherche. En 2022, elle a été reconnue 88e meilleure université au monde selon le classement annuel du Times Higher Education ;
- L’université de Sherbrooke, la première université francophone hors des grandes villes de Montréal et Québec rassemble 41 000 étudiants provenant de 96 pays ;
- L’Ecole nationale d’administration publique (Enap) : son nouveau directeur, Hugo Cyr, en poste depuis février 2022, a fait part de son souhait de poursuivre avec l’INSP la coopération qui existait avec l’Ena, notamment l’échange de professeurs-chercheurs dans le cadre de séjours de recherche, ainsi que les publications communes ;
- L’Institut de la diplomatie du Québec, dépendant du ministère des relations internationales et de la francophonie (MRIF), ouvert depuis près de 2 ans. Son rôle est de renforcer la professionnalisation et les connaissances techniques des conseillers et diplomates en s’inspirant des bonnes pratiques de formation continue ayant cours tant aux Etats-Unis qu’en Europe.