Jumelage avec l’Ensa du Maroc : séminaire d'information à Rabat

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Le 26 avril 2022, Rachid Melliani, directeur général de l'Ensa et Frédéric Guthmann, secrétaire général de l’INSP ont présidé un séminaire d'information, dans le cadre du projet de jumelage européen « Appui à l’École nationale supérieure de l’administration (Ensa) du Maroc pour la création d’un centre d’études européennes ».
Visuel du séminaire d'information du 26 avril dans le cadre du jumelage avec l'Ensa du Maroc
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Depuis le début de l’année 2022, l’Institut national du service public (INSP) accompagne l'École nationale supérieure de l’administration (Ensa) du Maroc dans la création d’un centre d’études européennes. Une quinzaine d’expertes et experts, dont une majorité d’agents de l’INSP, interviennent dans le cadre de ce projet de jumelage. Celui-ci est financé par l’Union Européenne à hauteur de 250 000 € pour une durée de 6 mois et s'inscrit dans le cadre de la politique européenne de voisinage (PEV).

Qu'est-ce qu'un jumelage européen ?

Le jumelage est un outil de coopération entre une administration publique d'un pays partenaire et des institutions équivalentes dans des États membres de l'Union européenne (UE). Il vise à apporter un appui à la mise en œuvre de réformes et permet de renforcer les capacités administratives dans un pays bénéficiaire, à la demande de celui-ci.

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Le séminaire d’information qui s’est tenu dans les locaux de l’Ensa à Rabat le 26 avril a permis de faire une présentation générale des objectifs et des activités du projet. Il a également donné lieu à une conférence-débat autour du thème «
 Maroc – Union Européenne : Capitalisation et consolidation des acquis », à laquelle ont pris part une représentante de la délégation européenne au Maroc, un représentant du ministère des Affaires étrangères du Royaume du Maroc, ainsi qu’un représentant de l’Ambassade de France au Maroc.

Rachid Melliani, directeur général de l’Ensa, et Frédéric Guthmann, secrétaire général de l’INSP, ont présidé les travaux de ce séminaire en qualité de chefs du projet de jumelage.

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Séminaire d'information du 26 avril : jumelage INSP-ENSA du Maroc
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Depuis l’octroi du Statut avancé au Maroc en 2008, les relations entre l’Union européenne et le Royaume se sont largement renforcées. Aussi, il apparait aujourd’hui que les différents enjeux, à la fois politiques et économiques, qui sont associés à l’approfondissement du partenariat privilégié entre le Maroc et l’UE, nécessitent pour l’administration marocaine de pouvoir compter en son sein des responsables de haut niveau qui soient suffisamment formés et qualifiés en matière d’affaires européennes.

Ce jumelage permet donc à l'INSP d’accompagner l’Ensa sur trois volets prioritaires :

  • l’internationalisation de l’offre de la formation de l’Ensa, grâce à la mise en place d’un centre d’études européennes ;

  • le renforcement de la recherche et des partenariats de l’Ensa avec les centres de documentation européens ;

  • l’ouverture de l’Ensa sur son environnement, via le développement d’une nouvelle stratégie de communication et de marketing.

Près de 170 jours d’expertise sont prévus sur la durée du projet : formations pour un partage d’expérience et le transfert de bonnes pratiques, séminaires, ateliers de travail, conférences et débats sont programmés tout au long du projet.

L’INSP recevra à son tour, prochainement, des représentants et experts de l'Ensa à Paris et à Strasbourg. Cette visite d’étude permettra aux agents français de rencontrer leurs homologues marocains afin d’échanger réflexions, expériences et savoir-faire. Une seconde visite d’étude dans un autre état membre est prévue, afin de rencontrer les équipes d’un centre de documentation européen.

Il s'agit donc de renforcer les liens existants entre l’INSP et l’Ensa. L’INSP a en effet hérité d’une coopération particulièrement riche entre l’Ena et le Maroc. Nombreux sont les fonctionnaires marocains ayant été accueillis à l’Ena au cours des soixante dernières années pour des cycles de formation de courte et de longue durée. C’est ainsi qu’en 2019, avant la crise du coronavirus, l’école accueillait encore 43 auditeurs marocains en Programmes internationaux courts (Pic), soit 634 depuis la création de ce programme.

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