Développement durable
L'INSP formalise actuellement sa stratégie de transition écologique pour les prochaines années. Cette page sera mise à jour très prochainement.
Une évolution des enseignements
Face à l’urgence écologique et à l’accélération des changements environnementaux et sociétaux, les écoles de service public, à l’instar des établissements d’enseignement supérieur, sont l'un des premiers vecteurs de sensibilisation et de formation à la transition écologique. Elles sont au cœur d’une véritable chaîne de valeurs.
Les décideurs et futurs décideurs publics sont également en première ligne de la transition écologique. C'est pourquoi la réforme de la scolarité des hauts fonctionnaires prévoit des enseignements plus en prise avec les défis du 21e siècle et avec les réalités du terrain. Les questions écologiques trouvent ainsi nécessairement leur place dans les programmes dispensés aujourd'hui aux élèves fonctionnaires.
Transition écologique : formation des 25 000 cadres supérieurs de l'État d'ici fin 2024
Formation initiale : cohésion, management et enjeux écologiques au programme des rentrées
Premier module de formation à la transition écologique des ambassadeurs
La promotion Joseph Kessel a organisé une journée d'étude sur la transition écologique
Le Chesp sensibilise les cadres supérieurs aux enjeux de la transition écologique
Le collectif associatif INSP écologie organise sa première conférence
Tronc commun et sensibilisation aux enjeux de transition écologique
Un bâtiment de haute qualité environnementale
Quelques années après le regroupement de l’essentiel des activités de l’École nationale d’administration à Strasbourg, la construction d’une extension est entamée. Le bâtiment complémentaire, inauguré en novembre 2011, permet de regrouper l’ensemble des équipes sur un même site.
Cette construction de 3 500 m2 répartis sur 5 niveaux, conçue par l’agence d’architectes Patrick Schweitzer et associés, est reliée au site de la Commanderie Saint-Jean par une passerelle. Elle abrite principalement des bureaux, mais aussi des salles d’enseignement ainsi qu’un amphithéâtre de 96 places.
L’emploi de matériaux novateurs – volets orientables, panneaux photovoltaïques, toit et murs végétalisés – s’inscrit dans une volonté de préservation des ressources, tant sur un plan économique qu’environnemental. L’obtention du label « haute qualité environnementale » vient souligner cette démarche de développement durable.
Un engagement durable
En juillet 2022, l’engagement de l’INSP pour la préservation de la biodiversité a été salué par l’Eurométropole de Strasbourg. La charte « Tous unis pour plus de biodiversité », déployée par la municipalité, vise à encourager tous les acteurs du territoire, gestionnaires d’espaces verts, à approfondir leurs mesures de gestion écologiques.
Dans ce cadre, l’Institut a été reconnu comme un acteur engagé grâce aux actions entreprises depuis plusieurs années : la toiture végétalisée et le mur végétal, la réduction des arrosages des plantes et l’arrêt de l’utilisation de produits phytosanitaires grâce au paillage des sols, l’installation de six ruches sur les toits...
Le saviez-vous ?
Sur les toits de l’INSP, 180 000 abeilles ouvrières s’activent et produisent 120 kg de miel en moyenne chaque année !
Des abeilles à l'INSP
Les abeilles domestiques (Apis Mellifica) sont des insectes pollinisateurs très efficaces. Elles jouent un rôle central dans la reproduction d'un grand nombre de plantes à fleurs. Au cours des trois dernières décennies, la population d'abeilles a drastiquement diminué. Les causes sont multiples : pesticides, parasites, prédateurs, appauvrissement de la biodiversité... Face à ces menaces, les milieux urbains sont devenus des refuges pour les abeilles grâce à une flore diversifiée, un climat relativement doux et une utilisation réduite des pesticides. L'apiculture urbaine se développe largement depuis plusieurs années.
La ville de Strasbourg offre une belle variété de pollens et du nectar tout au long de l’année. Les abeilles ont accès à des fleurs très diversifiées, peuvent visiter des balcons fleuris, butiner les arrangements installés par la ville, voler jusqu’aux parcs à proximité... Cela offre un goût particulier au miel, mais aussi et surtout, cela permet aux abeilles de trouver tout ce dont elles ont besoin, à chaque saison.
En 2015, 6 ruches ont été installées sur les toits de l'École nationale d'administration (ENA). Depuis, l'apiculteur alsacien Colin Thierry entretient les ruches et en récolte le précieux nectar. Chaque ruche compte entre 30 et 50 000 ouvrières, ainsi qu'une reine. La récolte du miel se fait habituellement de juin à septembre. En dehors de cette période, c'est l'« hivernage » et toutes les réserves leur servent de nourriture pour survivre durant l'hiver. Les abeilles de l'INSP produisent plus d'une centaine de kilos de miel chaque année !
« Colin Thierry Apiculteur » est une société qui a eu 10 ans en 2021. Celle-ci a vu le jour suite à un retour à certaines valeurs et aux origines paysannes de ma famille Picarde, mais aussi en raison de changements dans ma vie et d’une remise en question personnelle sur ce que je souhaitais être et laisser à mes enfants ainsi que, de façon globale, aux générations futures.
